« La cohérence interne, plutôt qu'externe, est le critère d'admissibilité des modèles microfondés. En français, cela signifie que les articles universitaires présentant des modèles macroéconomiques seront rejetés si certaines parties sont théoriquement incompatibles avec d'autres, mais pas si une propriété du modèle est incompatible avec les données. Néanmoins, ce sera souvent une "énigme", c'est-à-dire un fait empirique qui ne peut pas être expliqué pour l’instant par un modèle, qui motive un article. Cependant, l'article n'est pas tenu d'être cohérent avec tous les autres faits pertinents ; la cohérence externe n'est donc pas aussi importante que la cohérence interne.
dimanche 22 avril 2012
Microfondations et preuves empiriques : un biais idéologique ?
lundi 9 avril 2012
Microfondations et données empiriques : le problème du lampadaire
« Une façon de lire le débat sur les fondements microéconomiques est de le voir comme un affrontement entre "haute théorie" et "politique pratique". Greg Mankiw, dans un Célèbre article, parle des scientifiques et des ingénieurs. Thomas Mayer [1993], dans son ouvrage Truth versus Precision in Economics, distingue la "science formaliste" de la "science empirique". Des idées similaires sous-tendent peut-être ma discussion des microfondations et des modèles de banques centrales, ainsi que celle de Mark Thoma.
Inscription à :
Articles (Atom)