mardi 9 avril 2013

Quand l’excès d’épargne mondial rencontre la Grande Récession

« Kenneth Rogoff a écrit un article très intéressant sur le mystère entourant la faiblesse des taux d'intérêt. Il commence par remonter à 2005, lorsque Ben Bernanke rendait l’"excès d'épargne mondial" (global saving glut) responsable des taux d'intérêt réels exceptionnellement bas (par rapport aux normes historiques) dans l'économie mondiale. Son commentaire était une réaction à l'hypothèse classique selon laquelle les taux d'intérêt sont déterminés par les banques centrales. Ken Rogoff […] "partage l'instinct de Bernanke selon lequel les banques centrales décident des taux d'intérêt de très court terme, mais n'ont pratiquement aucune influence sur les taux réels (corrigés de l'inflation) de long terme, outre un modeste effet via les politiques de gestion de portefeuille (par exemple, l’assouplissement quantitatif)."