jeudi 23 mai 2013

Les mécanismes de la malédiction des ressources

« Nous avons vu dans notre précédent billet que les données transnationales suggéraient que les pays dotés d'institutions faibles (caractérisées notamment par un manque d'équilibre des pouvoirs ou par des niveaux élevés de corruption) connaissent une contraction de leur activité lorsqu’ils découvrent les ressources naturelles. La question est alors de savoir pourquoi.

mardi 21 mai 2013

La malédiction des ressources naturelles : que nous enseignent les études empiriques ?

« Donc le pétrole a été une malédiction pour le Cameroun

Est-il vrai que l’abondance des ressources naturelles en général ou du pétrole en particulier a un effet négatif sur la croissance économique ? Si c'est le cas, via quels mécanismes ? 

jeudi 16 mai 2013

Y a-t-il une malédiction des ressources naturelles ? Le cas du Cameroun

« Les ressources naturelles sont-elles vraiment une malédiction ? Avant de parler des régressions transnationales, commençons par une étude de cas qui semble illustrer exactement ce que les gens ont à l'esprit lorsqu’ils parlent de la malédiction des ressources (resource curse). Dans le récent ouvrage collectif Plundered Nations? Successes and Failures in Natural Resource Extraction dirigé par Paul Collier et Anthony Venables, se trouve un chapitre très intéressant, rédigé par Bernard Gauthier et Albert Zeufack appelé “Governance and Oil Revenues in Cameroon”. Il n'y a pas de meilleur endroit pour commencer à étudier la malédiction des ressources. 

lundi 13 mai 2013

Voyage temporel en zone euro

« […] Le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, au cours d’une interview donnée à CNBC, a dénié que la politique budgétaire et la politique monétaire puissent jouer un rôle pour résoudre la crise économique : "La politique monétaire ne peut vraiment pas nous aider à sortir de la crise. Elle peut relâcher la pression, assouplir une nouvelle croissance, mais ce dont nous avons vraiment besoin dans tous les pays, ce sont avant tout des réformes structurelles. (…) Dans le policy mix formé par la politique budgétaire, la politique monétaire et les réformes structurelles, je voudrais que l’ordre des priorités soit exactement l'inverse : les réformes structurelles en premier lieu, la politique budgétaire et des cibles viables à moyen terme pour toutes les régions en deuxième lieu. La politique monétaire ne peut quant à elle que seulement assouplir les problèmes économiques nationaux à court terme."