« Au début de l’année, le moral économique tendait vers l’optimisme. Certes, la croissance économique avait un peu ralenti en 2019. Le PIB des Etats-Unis avait augmenté de 2,3 % en 2019, contre 2,9 % en 2018. La croissance mondiale était également faible en 2019 : 2,9 % selon les estimations du FMI, contre 3,6 % l’année précédente. Pourtant, il n’y avait toujours pas de récession. Et les prévisions de janvier suggéraient un rebond de la croissance mondiale en 2020.
jeudi 27 février 2020
Le coronavirus va-t-il entraîner une récession mondiale ?
lundi 10 février 2020
Qu’est-ce que la richesse ?
« Cela semble évident. Commençons avec les définitions qu’utilisent les économistes qui travaillent sur les inégalités. C’est la somme totale de tous les actifs que vous possédez (logement, voiture, fournitures, tableaux, argent à la banque, actions, obligations, etc.), plus ce qui est qualifié de "valeur de rachat" (surrender value) de l’assurance-vie et de projets similaires moins le montant de vos dettes. En d’autres mots, c’est le montant de monnaie que vous obtiendriez si vous aviez à liquider aujourd’hui toutes vos possessions et deviez rembourser toutes vos dettes. (Le montant qui en résulte peut très bien être négatif.) Certains économistes utilisent une définition plus compliquée en considérant que nous devrions aussi ajouter la valeur actualisée des flux futurs (certains ?) de revenu. Cela nous amène au problème que j’ai expliqué ici. Mais qu’importe, j’aimerais adopter dans ce billet une vision historique de la richesse.